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SHARE Releases 2022 Proxy Voting Guidelines, Highlighting the Importance of Director Elections on ESG Performance

Le français suit.

For decades, shareholder proposals have been a critical tool for investors to express their view on corporate environmental, social, and governance (ESG) performance.

Annual votes for directors and auditors have tended to focus on governance questions, while environmental and social questions have typically been the subject of separate resolutions, put on the ballot by shareholders.

Recently, we have started to see investors increasingly weighing social and environmental factors when making decisions on director elections. This shift is a step in the right direction as board directors typically hold the primary responsibility for guiding company strategy and overseeing management.

SHARE’s new 2022 Proxy Voting Guidelines sharpens its focus on how considerations related to climate change, mine safety, and diversity should be brought to bear on the election of corporate boards. The Guidelines strengthen director accountability for ensuring adequate Board gender and racial diversity, keeping communities safe from tailings dam failures, and charting a clear business strategy aligned with maintaining global warming below 2 degrees C. They also reinforce the recognition that systematic risks, rather than just those that are considered material by the individual company, must play a central role in voting decisions.

In the latest iteration of the SHARE Proxy Voting Guidelines, explore the following changes:

Climate Change

As this month’s IPCC working group report makes clear, the consequences of human-induced climate change are momentous, and inaction will have dire results. Companies without a climate business strategy represent failures in corporate governance. The most effective tool we have seen for assessing management’s willingness and ability to change is the Transition Pathway Initiative (TPI), which rates more than 500 companies on a five-level benchmark. SHARE’s new 2022 Proxy Voting Guidelines will use the TPI Benchmarks to assess companies and recommend voting against board chairs where companies are seriously underperforming.

Diversity

Years of investor initiative to increase women’s representation on corporate boards is showing results. By the end of 2020, the percentage of women-identifying directors at TSX non-venture issuers reached 22%, edging closer to the critical threshold set by the 30% Club. However, there has been substantially less progress on racial diversity on corporate boards, even after changes to the Canada Business Corporations Act required disclosures related to women, Indigenous people, persons with disabilities and members of visible minorities. SHARE is now recommending withholding support for re-election of all members of board-nominating committees when one gender represents less than 30% of directors, or if disclosure on board diversity is inadequate. In addition, at Canadian and US issuers, a vote will be cast against the chair of the nominating committee when the board does not include at least one director with a diverse racial or ethnic origin.

Mine Tailings Dam Safety

Thanks to the leadership of the Church of England Pension Board, the Swedish Ethics Council, and a 100-investor coalition, a new rigorous international standard for mine tailings safety is gaining widespread support. But, 183 important companies have still refused to sign up. In line with a recent announcement by the Church of England Pension Board, SHARE is recommending voting against the chair of the board at relevant companies that fail to confirm their intention to meet the Global Industry Standard of Tailings Management. After the catastrophic incidents that led to the formation of the coalition, comprehensive action on community and environmental safety cannot wait any longer.

This year’s SHARE Proxy Voting Guideline revisions mark an important evolution regarding board accountability and analysis based on economy-wide systemic risk and individual firm behaviour.

For two decades, SHARE’s voting guidelines have provided environmental, social, and governance focused recommendations for Canadian pension plans, endowments, and other institutional investors. In 2020, SHARE’s proxy voting service was merged with that of Groupe Investissement Responsable and the new GIR, co-owned by SHARE, is now the sole independent Canadian-owned proxy voting service. Each year, SHARE continues to revise its Proxy Voting Guidelines in partnership with GIR to ensure the guidelines address the most pressing investor issues and continue to raise the bar for corporate ESG performance.

If you’d like to learn more about proxy voting options, please visit Groupe Investissement Responsable.

SHARE publie ses Lignes directrices sur le vote par procuration2022 et souligne limportance de lélection dadministrateurs pour la performance ESG 

Pendant des décennies, les propositions dactionnaire ont constitué un outil essentiel pour que les investisseurs expriment leur point de vue sur la performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) des entreprises.

Les votes annuels pour lélection des administrateurs et la nomination des auditeurs ont eu tendance à se concentrer sur les questions de gouvernance, tandis que les questions environnementales et sociales ont généralement fait lobjet de résolutions distinctes, soumises au vote des actionnaires.

Récemment, nous avons commencé à voir les investisseurs tenir de plus en plus compte des facteurs sociaux et environnementaux lors de la prise de décisions concernant lélection des administrateurs. Ce changement est un pas dans la bonne direction, car le conseil dadministration est généralement le premier responsable de lorientation stratégique de lentreprise et de la supervision de la direction.

Les nouvelles Lignes directrices sur le vote par procuration mettent l’accent sur la façon dont les considérations liées au changement climatique, à la sécurité des mines et à la diversité devraient être prises en compte dans l’élection des membres des conseils d’administration des entreprises. Les lignes directrices renforcent la responsabilité des administrateurs en ce qui concerne la diversité raciale et de genre au sein du conseil d’administration, la protection des communautés contre les défaillances de bassins de retenue des résidus et l’élaboration d’une stratégie commerciale claire visant à maintenir le réchauffement de la planète sous la barre des 2 degrés Celsius. Elles renforcent également la reconnaissance du fait que les risques systématiques, et non seulement ceux qui sont considérés comme importants par l’entreprise individuelle, doivent jouer un rôle central dans les décisions de vote.  

Dans la dernière version des Lignes directrices sur le vote par procuration de SHARE, vous trouverez les modifications suivantes : 

Changement climatique 

Comme l’indique clairement le rapport du groupe de travail du GIEC publié ce mois-ci, les conséquences du changement climatique d’origine humaine sont considérables et l’inaction aura des conséquences désastreuses. Les entreprises qui n’ont pas de stratégie commerciale en matière de climat représentent des échecs en termes de gouvernance d’entreprise. L’outil le plus efficace que nous ayons vu pour évaluer la volonté et la capacité de la direction à changer est la Transition Pathway Initiative (TPI), qui évalue plus de 500 entreprises sur un indice de référence à cinq niveaux. Les nouvelles Lignes directrices sur le vote par procuration 2022 de SHARE utiliseront les indices de référence de la TPI pour évaluer les sociétés et recommander de voter contre les présidents du conseil d’administration lorsque celles-ci sont gravement sous-performantes. 

Diversité 

Des années d’initiatives des investisseurs visant à accroître la représentation des femmes dans les conseils d’administration des entreprises portent leurs fruits. À la fin de 2020, le pourcentage d’administrateurs ayant une identité féminine chez les émetteurs non émergents de la TSX a atteint 22 %, se rapprochant ainsi du seuil critique fixé par le 30 % Club. Toutefois, les progrès ont été nettement moins importants en ce qui concerne la diversité raciale au sein des conseils d’administration des entreprises, même après que des modifications apportées à la Loi canadienne sur les sociétés par actions aient exigé la communication d’informations relatives aux femmes, aux autochtones, aux personnes handicapées et aux membres des minorités visibles. SHARE recommande désormais de ne pas soutenir la réélection de tous les membres des comités de mises en candidature du conseil d’administration lorsque le sexe des administrateurs représente moins de 30 % de l’un des genres ou lorsque les informations sur la diversité du conseil sont insuffisantes. De plus, chez les émetteurs canadiens et américains, un vote sera émis contre le président du comité de mise en candidature lorsque le conseil d’administration ne comprend pas au moins un administrateur d’origine raciale ou ethnique diverse.  

Sécurité des bassins de retenue des résidus 

Grâce à la direction du Church of England Pension Board, du Swedish Ethics Council et d’une coalition de 100 investisseurs, une nouvelle norme internationale rigoureuse pour la sécurité des résidus miniers gagne un large soutien. Cela dit, 183 entreprises de premier plan refusent toujours de s’inscrire. Conformément à une annonce récente du Church of England Pension Board, SHARE recommande de voter contre le président du conseil auprès des sociétés concernées qui ne confirment pas leur intention de respecter la Norme industrielle mondiale pour la gestion des résidus miniers. Après les incidents catastrophiques qui ont conduit à la formation de la coalition, une action globale en matière de sécurité communautaire et environnementale ne peut plus attendre.  

Les révisions des Lignes directrices sur le vote par procuration des actions de cette année marquent une évolution importante en ce qui concerne la responsabilité et l’analyse du conseil d’administration basées sur le risque systémique à l’échelle de l’économie et le comportement individuel de l’entreprise. 

Depuis deux décennies, les directives en matière de vote par procuration de SHARE fournissent des recommandations axées sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance aux régimes de retraite canadiens, aux fonds de dotation et à d’autres investisseurs institutionnels. En 2020, le service de vote par procuration de SHARE a été fusionné avec celui du Groupe investissement responsable et le nouveau GIR, copropriété de SHARE, est désormais le seul service de vote par procuration indépendant appartenant à des Canadiens. Chaque année, SHARE continue de réviser ses Lignes directrices sur le vote par procuration en partenariat avec le GIR pour s’assurer que celles-ci répondent aux problèmes les plus urgents des investisseurs et continuent de relever la barre de la performance ESG des entreprises.  

Si vous souhaitez en savoir plus sur les options de vote par procuration, visitez le site Web du Groupe investissement responsable 

Kevin Thomas
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Kevin Thomas

Kevin Thomas is the Chief Executive Officer of the Shareholder Association for Research and Education. Kevin joined SHARE in 2013 as a Senior Analyst on social issues and became Executive Director in 2018.

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